Petits moments de bonheur
Après quinze jours sans monter à cheval et pire encore sans voir un cheval, direction Kerellou.
Un petit ennui de santé le vendredi ( vertiges à quelques instant de partir pour le centre équestre) une voiture garée qui restera toute une nuit et samedi matin rétro et … roue arrachée ! Une semaine supplémentaire d’inactivité équestre, au total 15 jours.
Lundi matin je suis bien sûr de bonne heure, et de bonne humeur .... pour quelques instants : Manège et Brenn.
J’ai une tendresse toute particulière pour cette jument : un petit galop sympa avec tous les cavaliers sauf avec moi. C’est speed et rock and roll ! Enfin un amour au box.
En fait nous partirons en extérieur, je suis mort de rire en voyant le cheval de Carole : panne de tondeuse et donc mon appréciation au « tondeur » : parfaite maîtrise de l’outil, mais travail bâclé !
J’ai un peu perdu mes repères quant à la longueur des étrivières et je chausse (est-ce le terme correct ?) un peu long me semble –t-il. Peut-être 1 ou 2 centimètres ?
Petite séance de trot, je suis peut-être mieux. Galop : difficile plus aucun appui, sensation de légèreté.
Nouveau trot jusqu’à l’arbre là bas et galop.
Brenn choisit quelques foulées de trot et GALOP.
Premier instant de bonheur : Brenn galope à son habitude, loin de nos séances de manège, je peux même choisir la bande herbeuse du chemin, regarder le travail de ses antérieurs … Oublié la sensation de mal-être du premier galop (longueur d'étrivières).
Je m’applique pour la maîtrise de la ballade, Brenn ne suivra pas ses congénères, elle tourne sous ma direction, je choisis le coté du chemin !
Fin de ballade : un passage difficile : 1 mètre de dénivelé sur 3 mètres de long, virage à 90 degrés et remontée sur le talus. Il faut de plus se coucher pour passer sous les frondaisons.
Bien sûr Brenn se plante face à l’obstacle, un instant je pense descendre mais mon bassin s’avance ( je ne dis pas j’avance mon bassin) Brenn s’engage dans la pente.
3 mois de manège et j’en étais arrivé à maudire tous ces chevaux qui faisaient simplement leur boulot par contrainte et en toute connaissance de causes. « Allez encore un jeune cavalier …, c’est pas une vie pour un cheval de mon age »