Diable !

Vous me pardonnez, je l'espère, la parution d'un MP adressé à Manu. Je deroge une nouvelle fois à une règle que j'avais établie;

Bonjour
Ceci sera peut-être un long message, si j’ai un peu d’inspiration ou si j’ai suffisamment d’audace pour t’importuner encore.
Tout d’abord un lien (que tu fréquentes peut-être) et des messages d’ HP.
http://www.1cheval.com/forum/forum-endurance.php.
Voir « Utilisateurs de selles HP ».
A mon niveau de langage et de connaissance de l’équitation c’est très dur !
Je peux cependant picorer quelques info, alors je réfléchi (ou j'essaie) quand je monte à cheval.
En fait j’étais parti dans une mauvaise direction : monter à cheval = rester un moment sur le dos d’un cheval ( ou en selle).
Je pense aujourd’hui : faire corps avec sa monture est plus approprié. C’est ce que Gilles évoquait sur son forum en réponse à une de mes questions :
« l'équitation est en fait le rêve du centaure tout simplement. Celui-ci m'est réellement (le rêve quand même) apparu un jour sur un tournoi de polo sur la plage. Je ne faisais plus qu'un avec mon cheval, celui-ci étant mes jambes... Quel bonheur ! Et dire qu’il m’a fallu attendre 25 ans d'équitation pour ça et je le recherche toujours ».
La lecture des messages d’Hugues Petel, si je n’en ai que peu retiré, m’ont donné une piste ( seulement à mon sens et j’ai sûrement fait un prodigieux contresens) : le contact avec le cheval est essentiellement les mains et les jambes. Alors je réfléchi au travail de mes mains lors de chaque action pendant les leçons. Pour les jambes se sera plus tard, car je suis un simple manuel. De plus selon les enseignants les avis divergent. Doit-on utiliser ses genoux ou pas ?
Dans mes échanges du net j’ai aussi noté que l’équitation se produisait par déclic, que le réussite de quelques instant était vite altérée par le « moi », ( ça y est, j’ai trouvé cet instant de bonheur où tout va bien ! )
Il y a sûrement d’autres choses qui provoque ce déclic.
Un exemple :
J’ai dû changé mes horaires de cours du lundi matin au vendredi soir. C’est un peu la course contre la montre pour être présent à 18 heure à Kérellou.
Première séance du vendredi soir Bren, la jument que je monterais est sellée à mon arrivée, il n’y plus qu’à …
Seconde séance du vendredi, je suis en retard, et Diable n’est pas prêt. Diable est difficile à gérer dans son box, pourtant je suis particulièrement content de notre n ‘ième rencontre, ma main caresse son encolure, son poil est .. soyeux, le contact est rude habituellement, peut-être l’annonce d’un hiver précoce (poil long d’hiver ?).
Brosse, fer ( à cheval) : pas le moindre mouvement d’humeur. Je marche vers le manège, l’appréhension de ma rencontre avec un cheval « difficile » n’a pas eu le temps de se mettre en place et ce sera une heure de bonheur. Toute une heure à être à l’écoute de son cheval et de soi. Descendre de cheval après une heure pareille n’est plus la fin d’un « cauchemar » mais un moment intense de complicité . Serais-je en passe de devenir un cavalier ?
Voilà le déclic donc vous parliez.
Le moment où vous êtes en phase avec votre monture.
La narration est puérile, vous la connaissez à chaque instant. Je suis heureux de vous avoir rejoint, vous les cavaliers.